Reseña del libro "BERTHE Le Silence de ma Mère: Autobiographie romancée (en Francés)"
BERTHE Le Silence de ma Mère est mon histoireComme à chaque année, Yvonne, la soeur de Berthe, arrive de la Floride pour ses vacances d'été à Québec. Berthe ignore que cette visite va changer sa vie à tout jamais. À un moment inattendu, Yvonne lui fait une révélation qui a l'effet d'une bombe: Berthe, ta mère n'est pas ta mère . Elle croit à une mauvaise plaisanterie mais le regard d'Yvonne impose un message sans équivoque. Résolue à lever le voile sur cette aberration, Berthe se met en mode recherches. Se faisant, elle découvre qu'elle est l'enfant du péché, née hors du mariage dans les années '50. Ces découvertes la bouleversent. Elle se sent trahie, ne reconnait plus son identité. Qui est sa mère ? Qui est son père ? Pourquoi lui a-t-on caché la vérité ? Elle a droit à des explications, puisqu'en l'espace d'un instant, tout son univers a basculé. PRÉCISIONS Au Québec, dans les années '50, la religion catholique, la médisance et les calomnies dictaient la conduite des canadiens français ! Par exemple, une jeune fille-mère faisait la honte de la famille et de la société. Aussi, pour empêcher les commérages, soit on expédiait la malheureuse dans un endroit éloigné à l'insu de tous, soit on l'enfermait au couvent, chez les bonnes soeurs comme on appelait les religieuses du temps. Pour les plus jeunes à la maison, et pour la famille et le voisinage, le père et la mère devaient justifier l'absence de leur fille enceinte en racontant qu'elle était aux études en ville ou partie travailler à la campagne. On inventait une tapisserie de mensonges, de belles histoires bien étoffées pour blinder le secret et éviter le scandale. Personne ne devait être au courant que l'exilée avait eu un bébé. Certains de ces enfants devenaient le dernier né de la mère de famille, mais la plupart d'entre eux étaient adoptés. Ils le savaient peut-être ou ils l'apprendraient un jour, parfois vingt, trente ou quarante ans plus tard. Ce récit raconte le destin de BERTHE, l'une de ces enfants. NOTE DE L'AUTEURE J'ai écrit cette autobiographie par besoin d'exprimer mon vécu d'enfant adoptée, et laissé dans l'ignorance jusqu'à mes 38 ans. Tout au long des chapitres et des photos, vous découvrirez que les situations et les événements se sont produits dans ma famille et aussi dans de nombreuses autres, au Québec dans les années '50. Bien sûr, si j'étais née dans les années 2000, la situation aurait été différente... Mais, à l'époque de ma naissance, la vie se jouait autrement. MISE À JOUR DE LA LOI AU QUÉBECLe 16 juin 2018 au Québec, l'entrée en vigueur de la loi 113, redonne espoir. Le sceau de confidentialité a été levé, sur plus de 300 000 dossiers d'adoption - dont le mien. Cette loi donne désormais aux orphelins et aux enfants adoptés entre les années 1920 et 1970, la possibilité de connaitre l'identité de leurs parents biologiques.Ce dénouement apaise mon indignation et réjouit mon coeur, pour tous ceux et celles qui désormais font valoir leurs droits légitimes de connaitre leurs origines génétiques. Tous ces enfants qui ont attendu si longtemps... et devenus adultes, peuvent enfin connaître leurs racines. Puis, de ces informations, peuvent naître des retrouvailles, si tel est le choix de chacun. INVITATION Écrivez votre témoignage, vos impressions ou votre expérience personnelle, soit en lien avec votre propre adoption ou celle d'un.e proche. Vous êtes la fille de qui ? Le fils, la mère, le père de qui ? Quelle est votre histoire d'adoption au Canada, au Québec, dans les années '50 ? Merci de me lire.J'aimerais beaucoup vous lire aussi, alors si le coeur vous en dit, je vous invite à m'écrire. http: //www.amazon.com/dp/B07VCZB4SW